Les ouvrages permettant de capter les eaux souterraines, ou points d’eau, sont généralement des forages, des puits ou des sources.
La réalisation d’un ouvrage répond avant tout à un besoin, un usage auquel on le destine. Cet usage peut être varié. On peut citer :
- la production d’eau pour la consommation humaine et animale (captages publics, puits domestiques, etc.) ;
- l’irrigation des cultures ;
- les prélèvements industriels (eaux de process, refroidissement, etc.) ;
- la surveillance des nappes (piézomètres et qualitomètres) ;
- la géothermie ;
- le thermalisme ;
- la dépollution / lutte contre l’intrusion d’eau salée ;
- les prélèvements / stockage d’hydrocarbures ;
- le stockage de CO2 (à venir).
Dans la majorité des cas, le captage des nappes d’eaux souterraines nécessite la réalisation de forages, avec l’intervention d’une foreuse. Les forages sont réalisés par des entreprises spécialisées.
Le BRGM est chargé, par ses ministères de tutelle, de gérer les informations sur le sous-sol et de les mettre à disposition d’un large public. De ce fait, l’ensemble des dossiers sont disponibles dans la Banque du Sous-Sol (BSS), et sont consultables in fine sur le site internet d’Infoterre : http://infoterre.brgm.fr.
Les informations données sur les ouvrages en BSS sont renseignées à la création de l’ouvrage mais ne sont pas toujours actualisées au cours de la vie de l’ouvrage (type d’exploitation, activité, état…). Chaque ouvrage est alors identifié par un code BSS unique.
Pour plus d’informations sur la BSS, vous pouvez consulter une fiche des enjeux des géosciences consacrée à ce sujet.
Des données plus spécifiques aux ouvrages d’eau sont également disponibles dans la banque nationale d’Accès aux Données sur les Eaux Souterraines (ADES : www.ades.eaufrance.fr), comprenant également le référentiel des captages AEP.