L’eau souterraine : de l’eau contenue dans les roches…

La diversité des roches réservoirs, ou aquifères, combinée à celle des climats et des formes du relief, entraîne une grande variété de nappes d’eau souterraine, à la fois en taille, en profondeur et en comportement.

Les nappes ne sont pas des rivières souterraines !

Les nappes d’eau souterraine ne sont ni des lacs ni des cours d’eau souterrains ; il s’agit d’eau contenue dans les pores ou les fissures des roches saturées par les eaux de pluie qui se sont infiltrées.

Dans la zone non saturée, l’eau n’est présente que sous forme d’humidité. Dans la zone saturée, l’eau occupe la totalité des vides disponibles (fissures, pores des sédiments ou des roches).

Schéma distinctif zone non-saturée / zone saturée (© BRGM)

Nappe libre ou captive ?

Les nappes libres communiquent avec la surface, et sont généralement peu profondes ; l’eau percole jusqu’à la nappe dont le niveau monte ou baisse en fonction des précipitations. Elle se renouvelle rapidement. Les nappes phréatiques   appartiennent à cette catégorie.

Les nappes captives sont comprises entre deux couches géologiques imperméables qui confinent l’eau sous pression. Dans certains cas, celle-ci peut jaillir dans des forages dits artésiens. Les nappes captives sont souvent profondes, quelques centaines de mètres voire plus. Elles se renouvellent plus lentement. Leur alimentation provient de la zone affleurante de l’aquifère  . Lorsque moins de 5% de ces eaux sont renouvelées à l’année, ces nappes sont dites fossiles.

Schéma distinctif d’une nappe libre ou captive

Chiffres-clés  :
En France, environ 1 300 aquifères 1 500, répartis sur les deux tiers du territoire, de plus de 10 km2, dont 200 de dimensions bien plus vastes (de 100 à 100 000 km2) offrent des ressources exploitables. Ces dernières sont majoritairement de type libre (175 nappes libres, contre 25 seulement captives).

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Notions d’hydrogéologie