Pfas : épidémiologie

La principale préoccupation concernant les acides perfluoroalkyliques est leur persistance à la fois dans l’environnement et dans le corps humain (Olsen et al., 2007). Aucun lien définitif entre l’exposition au PFOS* et les effets sur la santé humaine n’a été établi sur la base d’études professionnelles ou d’études de populations exposées à de l’eau potable contaminée. Toutefois la dose journalière admissible est fixée à 0,65ng/kg de poids corporel. 100g de saumon d’élevage correspond à 2,5 DJA et 100g de crevette à 17 DJA.

Cependant, des effets indésirables ont été observés chez les animaux (Calafat et al., 2007b). Le foie est le principal organe cible de la toxicité du PFOS et de l’PFOA chez plusieurs espèces animales (Santé Canada, 2006 ; AINC, 2009 ; US EPA, 2002). Le PFOS et le PFOA ont des preuves de toxicité pour le développement et de cancérogénicité chez les animaux (Trudel et al., 2008 ; Santé Canada, 2006).

100% des individus analysés présentent des teneurs de plusieurs ng/l et pouvant aller à quelques µg/L aussi bien dans le sang des adultes que dans le cordon ombilical des fœtus. Un suivi de biosurveillance humaine donne des valeurs de PFOS signalé dans tous les échantillons avec une concentration moyenne de 28,8 μg/L et une plage de 3,7 à 65,1 μg/L**.

* Acide perfluorooctanesulfonique et ses sels (PFOS et ses sels) (– (FT 298) - Généralités - Fiche toxicologiques - INRS
** Report on Human Biomonitoring of Environmental Chemicals in Canada - 2010

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